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Mandala Yoga

 

Mandala Yoga est un cursus composé par Lama Shérab Namdreul.

Programme préconisé pour le cursus entier

Pour celui qui souhaite s'y engager, il est possible de devenir "membre sangha" pour l'année et bénéficier du "forfait sangha".

Nous proposons ci-dessous certaines retranscriptions d'enseignements de Lama Shérab donnés à Yogi Ling et dans d'autres centres.

Le yoga du réveil
Les quatre idées fondamentales
Refuge et Bodhicitta
Les préliminaires spécifiques Tong Lèn
Les cinq peurs   Méditation guidée

Les cinq processus  (agrégats)

Les cinq Éléments
Les cinq Dhyanis bouddhas

Une formation est proposée aux instructeurs motivés

avec certificat d'habilitation

 

Mandala (tib. Kyil Khor, littéral. centre-cercle) est un terme qui désigne la nature fondamentale de l’esprit et des phénomènes sous l’aspect d’un équilibre dynamique et d’une cinétique éternelle dans un rapport particulier entre la périphérie et son centre. À la périphérie, la dynamique des qualités de l’esprit trouve l’équilibre par l’essence vide du centre. Un centre qui ne retient pas à lui une périphérie et une périphérie qui procède de la vacuité d'un centre. La citation* « une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part » évoque également cette idée de mandala. Tout comme le principe du pentalpha (ou pentacle) de notre tradition ésotérique, le principe du mandala s’appuie sur le chiffre cinq (grec. Penta) auquel j'aime y associer l’idée du Tout (grec. pan). Cette combinaison du Cinq et du Tout peut être illustrée par deux figures géométriques : un cercle pointé au centre (quatre et un) évoquant l’équilibre et le signe infini évoquant la nature native de la dynamique. Imaginez ces deux figures s'unifiant dans une même cinétique...

Le Mandala configure la Loi qui régit la réalité coémergente des phénomènes et de l’esprit. Cette Loi s’applique aussi bien au niveau de l’univers, du corps que de l'esprit.

Le Mandala d’une divinité met en scène la réalisation conjointe de la nature des phénomènes et de l’esprit. La représentation du Mandala de Tchenrézi, par exemple, montre ce moment où la nature innée de l’esprit libéré du voile de l’ignorance s’ouvre à la sphère de la compassion.

En résumé, la représentation picturale d’un Mandala est un instantané qui dépeint un laps d’éternité dans une tranche d’espace..

Le cycle Mandala Yoga est un enseignement spécifique à l'ermitage Yogi Ling. Sur la base d'un texte racine, on développe la voie graduelle vers l'éveil avec un enseignement particulièrement yogique et une conception du véhicule unique (sct. Ekayana), réunissant les vues cittamatrin, madyamika et shentong et plus particulièrement la vue sahaja. Le cycle commence par les méditations des douze préliminaires, le refuge et Bodhicitta et poursuit sur l'étude, les exercices et la méditation sur les cinq éléments, les cinq agrégats et les cinq émotions pour les reconnaître en leur nature éveillée que l'on associe aux cinq Intelligences des cinq familles de Bouddhas. La méditation des cinq éléments et cinq agrégats combine des postures simples avec un aménagement des souffles et une visualisation précise. Ceci constitue une introduction excellente à l'unification du souffle et de l'esprit pour une parfaite intégration de l'expérience spirituelle. L'enseignement se poursuit sur le yoga des cinq Dhyanis Bouddhas et leur posture. Il finit sur l'intégration des trois Corps de Bouddhas et l'enseignement des canaux, souffles et tiglé.

La raison essentielle de la méditation en yoga est l'unification de nature (Sct. Yoga, tib. Neldjor)) entre l'esprit et les souffles subtils. Cette intégration amène à l'expérience des cinq aptitudes (sct. Gu?a, tib. Yeuntèn) inhérentes à l’esprit-gnose (tib. rik-sèm) : la cognition, la clarté, l'équanimité, le discernement, la justesse. Seule cette intégration nous ouvre à la perspective de se libérer des entraves, s'émanciper des conditions de l'illusion et de s'éveiller à sa propre nature.

 

Voir également les cycles  Mandala Tantra  Sahaja-mahamoudra et Dakinis des cinq Règnes

* Note : Souvent attribuée à Blaise Pascal (1623-1662), cette citation se retrouve, entre autres, chez Alanus Insulis (1116-1202). On parle également d’Aristote et de Hermès Trismégiste.